
Suite de notre série d’articles consacrée aux mesures effectuées par l’OPGC. Aujourd’hui, intéressons-nous au dioxyde de carbone.
Les moyennes horaires sont en noir, les moyennes mensuelles sont en bleu et la droite de régression linéaire est en rouge.
Le CO2 est un gaz à effet de serre important, transparent en lumière visible mais absorbant dans le domaine infrarouge, de sorte qu'il tend à bloquer la réémission vers l'espace de l'énergie thermique reçue au sol sous l'effet du rayonnement solaire.
Il est responsable d'environ 26 % de l'effet de serre à l'œuvre dans l'atmosphère terrestre ; l'augmentation de sa concentration est en partie responsable du réchauffement climatique constaté à l'échelle de notre planète depuis les dernières décennies du XXème siècle.
Depuis la révolution industrielle, en raison de la combustion constante de très grandes quantités de carbone fossile, alors que la régression des incendies, des forêts et des superficies végétalisées se poursuit, le taux de CO2 dans l'air augmente régulièrement.
Cette augmentation est visible aussi au sommet du PUY : durant les deux dernières décennies, le CO2 atmosphérique est augmenté de 30 ppmv (part par million en volume). Cette étrange unité de mesure signifie que dans un volume d'un million de m3 d'air, 1 m3 est occupé par le CO2. Depuis les années 2000, nous sommes passés de 1 m3 à 30 m3 ! Le graphique montre aussi que la concentration est majeure pendant l’hiver, quand on consomme plus des combustibles fossiles pour les transports et le réchauffement, et inférieure pendant l’été, quand la végétation est active et, grâce au processus de la photosynthèse, consomme le CO2.